Historique : naissance de DEFIS
Après de nombreux mois de désaccords et de luttes internes, le syndicat DEFIS est né d’une scission avec la CGT, le 27 juin 1989, entraînant dans son sillage 70 anciens syndiqués CGT et 7 élus des Commissions Paritaires Locales (CPL) et Départementales (CPD) sur 16.
Les militants fondateurs de Défis, anciens dirigeants de la CGT, avaient porté la CGT du CHU à la 1ère place des élections de mars 1988 avec 38,56 % des voix.
DEFIS était désormais condamné à survivre jusqu’aux prochaines élections professionnelles, prévues fin 1992, période mise à profit pour nous faire connaître du personnel.
Démocratie Expression Force Indépendance Santé
Représentativité
- Elections de 1992
DEFIS n’ayant pas obtenu le droit de se présenter au CTE, n’était présent qu’aux élections des CPL et CPD où il finit 2ème, derrière la CFDT et devant la CGT qui est reléguée à la 3ème place.
Défis obtient 5 sièges en CPL, 2 en CPD et 3 au CHS-CT.
- Elections de 1996
Le cru 96 a bouleversé la donne dans les Instances du CHU !
DEFIS entre au CTE avec 5 sièges (1er ex æquo avec la CGT) et au CA (1 siège). Il garde ses 5 sièges en CPL et 3 au CHS-Ct, passe de 2 à 3 sièges aux CPD et obtient 3 sièges à la Commission de Formation Continue.
DEFIS est 2ème syndicat du CHU et 3 ème syndicat de l’Isère. La CGT redevient 1ère organisation locale et la CFDT est reléguée à la 3ème place.
- Elections de 1999
DEFIS devient 1er syndicat du CHU, avec 26,6% des voix et une progression de 4,41%, devant la CGT et la CFDT.
Il gagne 2 sièges en CPL (= 7), 2 en CHS-CT (= 5), conserve ses 3 sièges en CPD et sa 3 ème place dans l’Isère (en progressant de 2,10% des voix) et surtout, obtient un 2ème siège au Conseil d’Administration sur 5 (1 CGT, 1 CFDT et 1 Autonome).
Les élections de 99 ont vu l’apparition du Syndicat National des Cadres Hospitaliers (SNCH), qui a disparu depuis, portant à 7 le nombre de syndicats présents au CHU.
- Elections de 2003
DEFIS reste 1er organisation syndicale du CHU avec 24,44% des voix. Il remporte la 1ère place au CMC (nouvel établissement intégré au CHU en janvier 2003) avec 35,36% des voix, devant la CGT à 27,70%, garde sa 1ère place à Nord et la 2ème à l’hôpital Sud et gagne 1 siège départemental en conservant sa 3ème place.
DEFIS gagne 2 sièges en CPL, 1 au CHS du CMC mais cède l’un de ses 2 sièges en CA à la CGT. Défis ravit la 1ère place en CTE B à la CFDT et laisse la 1ère place aux résultats globaux du CTE à la CGT.
La grande nouveauté de ce cru 2003 est l’apparition du syndicat Sud qui, avec 6,77% des voix (mais aucun siège), fait une entrée remarquée et bouleverse la donne en prenant des voix un peu partout…
- Elections de 2007
Pour la première fois, le scrutin du 23 octobre n’a pas permis d’élire toutes les commissions: la CAPL 8 (ASHQ, AS …) n’ayant pas atteint les 40% de participation, un « 2ème tour » s’est tenu le 11 décembre pour cette seule CAPL 8.
Au terme de ces deux tours, DEFIS confirme pour la troisième fois sa place de 1ère organisation du CHU avec 26,98% des voix devant la CGT à 20,31% et 3ème sur le plan départemental (15,46%) avec 2 sièges de plus (passant de 4 à 6 sièges).
DEFIS fait son entrée en CAPL 2 (Soignants de la Catégorie A), perd son siège en CAPL 4 (Techniques de la Catégorie B).
DEFIS reprend 2 sièges et la 1ère place au CTE à la CGT et dispose désormais de 2 Administrateurs au Conseil d’Administration.
Le syndicat Sud confirme son implantation en progressant de plus de 4% et entre dans les Instances avec 2 sièges au CTE et 3 en CAPL.
La CFTC à 5,49% chute de plus de 4% et perd tous ses sièges.
FO reste inexistant avec moins de 5% et aucun siège.
- Elections de 2011
La nouveauté 2011 : indépendamment des voix CAPD et sièges obtenus sur le département, la nouvelle notion de « représentativité syndicale » est désormais basée sur les résultats obtenus en CTE. Ainsi la représentativité dans l’Isère est-elle différente des voix obtenues aux CAPD: DEFIS est 3ème sur 9 syndicats en présence avec14.89% des voix CAPD mais devient 4ème en terme de représentativité « CTE », CGT 1ère, CFDT 2ème et FO 3ème. Notons cependant que la présence de DEFIS dans les scrutins CTE du département étant bien inférieure à celle des autres grandes organisations, ce résultat est d’autant plus méritoire…..
Le Conseil de Surveillance a remplacé le Conseil d’Administration courant 2010, ramenant le nombre de sièges revenant au personnel de 5 à 2 (à cette occasion, DEFIS est passé de 2 à 1 et la CGT a gardé son siège. La CFDT et l’UNSA ont perdu le leur)
Les 2 sièges du Conseil de surveillance étant attribués en fonction des résultats du CTE, DEFIS et la CGT sont les 2 seuls syndicats du personnel représentés au Conseil de Surveillance suite au scrutin du 20 octobre 2011.
DEFIS reste donc 1ère Organisation du CHU avec 29,01% des voix et conserve sa 1ère place à Nord et à Sud.
DEFIS garde ses 3 sièges au CHS de Nord et et passe de 2 à 3 sièges au CHS de Sud au détriment de la CFDT qui n’est donc plus représentée dans cette instance.
DEFIS gagne 3 sièges en CAPL, 1 siège au CHS-CT Sud, ravit la 1ère place en CTE Collège A à l’UNSA et conforte sa 1ère place dans les collèges B et C. Il est à noter que le nombre total de sièges en CTE est passé de 20 en 2007 à 18 en 2011.
La CGT perd 1,81% des voix, 1 siège en CAPL, 1 siège en CTE mais reste 2ème organisation du CHU
La CFDT, malgré son faible gain en % (0,99%) gagne 3 sièges en CAPL. Elle est toujours exclue du Conseil de Surveillance pourtant tant convoité, perd son unique siège au CHS de Sud et reste 3ème syndicat du CHU à 17,60%.
L’UNSA perd 5 sièges en CAPL, 1 en CTE et rétrograde à la 5ème place avec 12,65% des voix
SUD fait un bond de 3,54% et prend la 4ème place à l’UNSA mais ne gagne que 1 siège en CTE
FO continue à faire de la figuration avec aucun siège. Quant à la CFTC qui n’a présenté des listes qu’au CTE, elle n’a, avec 2,19% des voix, aucun siège et a même disparu en tant qu’organisation syndicale du CHU de Grenoble.
- Elections de 2014
Pour ses élections 2014, le CTE est passé de 18 à 15 sièges. L’élection qui se faisait par catégories (A, B et C) se fait maintenant sur une seule liste commune.
Grâce à vous, DEFIS reste pour la 5ème fois la 1ère organisation syndicale du CHU de Grenoble, à Nord comme à Sud, avec 30,71 % des voix,
Nous obtenons 5 sièges en CTE, 12 sièges en CAPL et5 sièges en CAPD.
DEFIS garde 3 siège au CHS Nord et 3 siège au CHS Sud, 1 siège au Conseil de la Bâtie et 1 siège au Conseil de Surveillance.
La CGT perd 1,60 % des voix, 1 siège en CAPL, 2 sièges en CTE et passe donc 3ème organisation du CHU perdant de fait sa place au Conseil de Surveillance.
La CFDT gagne 3 %, 3 sièges en CAPL et 1 siège en CTE devenant 2ème organisation du CHU et entre de fait au Conseil de Surveillance.
L’UNSA perd 3,24 % des voix, conserve 3 sièges en CAPL, mais perd 1 siège en CTE.
SUD chute, perdant 2,32 % des voix, ne conservant que 2 sièges en CAPL et 1 siège en CTE.
Enfin FO gagne 3,26 % des voix ce qui lui permet d’entrer en CAPL et en CTE avec 1 siège dans chacune de ses instances.
- Elections de 2018 :
DEFIS reste la 1ère Organisation Syndicale du CHUGA avec 29,26 % des voix, garde sa première place à Nord comme à Sud et obtient la première place du GCS Blanchisserie.
DEFIS conforte ainsi sa première place en CTE avec 5 sièges, obtient 13 sièges en CAPL (+ 1 par rapport à 2014), garde sa place au Conseil de Surveillance et 3 sièges à la Formation Continue.
La CFDT perd 5,46 % des voix, 2 sièges en CTE, 5 sièges en CAPL mais garde sa place de 2ème Organisation du CHUGA et son siège au Conseil de Surveillance.
La CGT perd 1,58 % des voix, garde ses deux sièges en CTE mais perd 1 siège en CAPL.
FO gagne 2,05 % des voix, prend 1 siège de plus en CTE, et garde un siège en CAPL.
SUD reste stable avec + 0,27 % des voix, ses deux sièges en CTE mais gagne 2 sièges en CAPL.
L’UNSA gagne 6,18 % des voix et prend 1 siège de plus en CTE et 3 sièges en CAPL.
Indépendance
Elle est définie par le Préambule des Statuts :
Créé par des militants C.G.T. exclus pour n’avoir pas partagé une certaine ligne de dépendance politique, notre syndicat s’est donc assigné d’emblée l’objectif ambitieux de l’indépendance totale et réelle à l’égard de toute pression politique mais aussi d’autre nature.
Seule garantie d’un syndicalisme agissant véritablement pour la sauvegarde et la défense des intérêts matériels, moraux, professionnels et économiques des salariés, cette indépendance doit être le premier souci, majeur et quotidien, de chacun des adhérents.
Le deuxième souci qui doit nous occuper pleinement est la démocratie, tant proclamée et si peu souvent respectée. Sans elle, c’est la sclérose, l’étouffement, la tentation de monopolisation du pouvoir et la récupération politique.
L’Assemblée Générale des Syndiqués est souveraine en toutes choses et mandate ses représentants officiels. Ainsi chaque adhérent doit pouvoir s’exprimer, faire part de ses suggestions, défendre ses conceptions et idées pour faire progresser l’Organisation et trouver dans les responsables qu’il aura désignés des partenaires attentifs.
Mais la démocratie, c’est le respect par chacun de la décision majoritaire sans laquelle la cohésion, la force et l’efficacité du syndicat basculent dans l’anarchie. Le travail collectif doit remplacer chaque fois qu’il est possible, le travail individuel et pour cette raison, le mode de direction du syndicat est de type collégial.
… et par ses articles 3 à 5 :
Article 3
Le Syndicat est rigoureusement indépendant de tout pouvoir politique, religieux ou philosophique et s’assigne le but unique et formel de défendre les intérêts professionnels, matériels, économiques et moraux de ses adhérents.
Article 4
Le Syndicat repose sur le principe du rassemblement de masse et interdit donc toute ségrégation vis à vis des différentes opinions politiques, religieuses ou philosophiques mais aussi l’appropriation du syndicat par un parti politique, un ordre religieux ou philosophique ou tout groupe de pression visant à le contrôler à d’autres fins que celles définies par l’Article 3.
Nul ne peut se servir de son titre de syndiqué ou d’une fonction de responsabilité dans le Syndicat, dans un acte politique ou électoral extérieur à l’Organisation.
Article 5
La recherche permanente d’une démocratie accrue qui ne remet pas en cause le principe de la décision majoritaire, doit être le souci de chacun des adhérents.
L’indépendance du Syndicat doit respecter la liberté individuelle d’adhérer au parti politique de son choix. Néanmoins, afin de préserver la réelle indépendance de l’Organisation, la fonction de membre du Bureau est incompatible avec tout mandat électif politique.
Vocation
DEFIS est propre à la Santé et a pour vocation de se mettre intégralement au service des préoccupations quotidiennes et des sujétions spécifiques des agents hospitaliers. Ceci n’est bien évidemment pas incompatible avec des prises de position et des engagements sur les grands dossiers nationaux concernant le domaine de la Santé et plus largement du Service public (retraites, salaires, effectifs, RTT,….).
Loin de se désintéresser des enjeux nationaux, DEFIS a néanmoins une approche particulière de son rôle et de sa fonction : c’est à son poste de travail que l’agent hospitalier rencontre ses premiers problèmes, c’est donc là qu’il faut agir prioritairement…
Fonctionnement
Contrairement aux autres syndicats, DEFIS ne possède pas de Secrétaire Général ou de Président.
Le Congrès statutaire (Assemblée générale de tous les syndiqués) se réunit tous les 2 ans pour élire le Bureau Collectif, organe dirigeant composé de 11 à 15 membres égaux en droits et responsabilités. Une assemblée Générale ordinaire a lieu entre 2 Congrès statutaires.
Chaque membre du Bureau est ainsi habilité à représenter le syndicat pendant ce mandat de 2 ans, dans le respect des statuts.
Le Bureau Collectif se réunit chaque jeudi. Il nomme ses permanents, son trésorier et désigne ses représentants dans les Instances (CA, CHSCT, Commission Formation Continue). Il assure l’impulsion, la coordination des actions revendicatives et la gestion financière du syndicat entre deux congrès.
Le Bureau soumet à chaque Congrès un bilan de l’activité syndicale et un bilan financier.
DEFIS est présent à l’hôpital Nord et à l’hôpital Sud. (voir Nous contacter).
Permanents
DEFIS dispose de 9649 heures de délégation syndicale.
Nous avons décidé de les utiliser comme suit :
– 7 membres du bureau détachés à 50 % (5 à Nord et 2 à Sud).
– 2 membres du bureau à 40 % (Nord).
– 3 membres du bureau à 20% (Nord).
Le reste des heures étant à disposition de tout syndiqué amené à faire un travail ponctuel (notamment pour la préparation des commissions, participation aux réunions, congrès,..).
Le Bureau a souhaité que ces militants soient au maximum à mi-temps afin qu’ils ne perdent pas le contact avec les services et leurs problèmes, que le travail syndical soit réparti sur un plus grand nombre de personnes et que notre disponibilité auprès des agents soit plus grande.
Union Départementale
DEFIS est constitué en Union Départementale qui regroupe les 3 syndicats Défis de l’Isère : Pont de Beauvoisin, Saint Geoire en Valdaine, CHU de Grenoble…
L’U.D. DEFIS 38 a son siège au CHU de Grenoble.